WeChat ou weixin est une application mobile de messagerie instantanée très populaire en Chine, en effet elle possède 300 millions de membres à travers le monde dont 240 millions uniquement en Chine. Elle est disponible dans d’autres langues depuis avril 2012, date du lancement en dehors de la Chine. Weixin est le nom chinois de l’application lancée par l’entreprise chinoise Tencent. Son expansion en 2013 à l’international comprend l’Inde notamment. L’application génère maintenant 700 millions d’activités de géolocalisation par jour.

Quand le fabriquant de préservatifs Durex veut envoyer des messages intimes à ses clients chinois, il passe par une messagerie instantanée, WeChat, qui a conquis en trois ans la Chine, où elle a été inventée, et ne compte pas en rester là.
L’application est polyvalente et permet à ses usagers d’envoyer du texte, des photos, des vidéos et des messages vocaux sur leur smartphone, ou encore de localiser ses interlocuteurs en secouant leur appareils, une technique de plus en plus répandue pour les rendez-vous galants. En prime: elle permet de réserver et payer son taxi. Sa popularité dépasse maintenant les individus: les entreprises et même le gouvernement utilisent l’application pour leurs communications internes et externes.
WeChat est une application tueuse, cela désigne dans la terminologie technologique, un produit unique et immensément populaire.
Fondé en 1998 à Shenzhen, Tencent, qui rivalise aussi avec le moteur de recherche chinois Baidu, compte développer WeChat à l’international et y a consacré 200 millions de dollars l’an dernier, en faisant appel aux services de la star du football Lionel Messi pour sa publicité.
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Cependant la Chine communiste maintient un gigantesque système de surveillance de l’internet à demeure, doublé d’une puissante machine à censurer automatiquement tout site jugé « sensible ».
« Autant d’obstacles à l’internationalisation de WeChat aux yeux de consommateurs américains et européens inquiets de la protection de leurs données personnelles », relève l’analyste Lu Jingyu, de iResearch.