La PME toulousaine vient de bénéficier d’un apport de fonds de 15 millions d’euros notamment d’Idinvest partners, Bpifrance et Intel. Depuis 2009, la société développe des technologies de bas-débit pour connecter les objets entre-eux.
Son nom est encore inconnu du grand public, mais elle est déjà entrée dans le radar des géants américains de l’Internet. La toulousaine Sigfox est une des start-up les plus prometteuses de l’Hexagone.
L’ambition de la start-up est impressionnante. Elle veut bâtir un réseau de télécommunications mondial, permettant à n’importe quel objet de communiquer avec ses semblables et d’être connecté à l’Internet, à moindre coût. Concrètement elle permet la transmission de données entre objets communiquant, ainsi votre compteur électrique peut envoyer un état de votre consommation, au travers d’un réseau bas débit (Ultra Narrow Bands, UNB). Si aucune licence n’est nécessaire, Sigfox s’est toutefois enregistré auprès de l’Arcep en tant qu’opérateur.

Il s’agit de la troisième levée de fonds réalisée par cette PME toulousaine créée en 2009. Les fondateurs ont levé 2,5 millions en 2011 pour couvrir tout le territoire français de juin à décembre 2012 « avec des petites antennes d’un mètre de haut sur deux centimètres de diamètre ».
En 2012, Sigfox avait récolté 10 millions d’euros auprès d’Intel Capital et des fonds de capital-risque français Elaia partners,
« L’internet des objets est un marché de milliards d’euros qui s’ouvre à nous et dans lequel la France possède de nombreux atouts », a souligné Frédéric Le Brun, directeur d’investissements chez Bpifrance, qui a investi au travers du Fond Ambition numérique.