Le Big Data vient en aide à l’entraineur de l’équipe d’Allemagne

Vous êtes très probablement déjà au courant, que vous ayez regardé le match ou que vous l’ayez tout simplement entendu dans l’un des nombreux média. Ce dimanche 13 Juillet, avait lieu la finale de la Coupe du Monde, remportée par l’équipe d’Allemagne contre l’Argentine sur le score de 1 à 0. La performance tactique de la Mannschaft était impressionnante, mais il semblerait que le mérite ne revienne pas seulement à l’entraineur.

Le Big Data permet de créer des simulations de situations de jeu.
Le Big Data permet de créer des simulations de situations de jeu.

En effet, l’équipe allemande serait la seule équipe de la Coupe du Monde à s’être équipé d’un système de Big Data afin de collecter et d’analyser les données du jeu et des joueurs. Le logiciel a été développé par la société SAP et a été mis à disposition de l’équipe nationale afin de proposer au sélectionneur de traiter des millions d’informations afin de lui fournir une analyse et même de proposer des simulations.

Les informations proviennent de diverses sources. La premier est constitué par de micro capteurs disposés sur les protèges tibias ou les chaussures des joueurs. Ils permettent de collecter des données relatives aux joueurs telles que : la distance parcourue, les vitesses en sprint, les accélérations, le nombre de ballons touchés, voire le rythme cardiaque, etc. Ensuite, des caméras placées en hauteur autour des stades permettent  de d’analyser les déplacements des joueurs et leurs positions les uns par rapports aux autres. Cela permet à l’entraineur d’étudier la position de ses joueurs lors d’une phase offensive par exemple ou d’étudier le comportement de l’équipe lorsqu’elle s’adapte à l’équipe concurrente.

Les données sont traitées par le logiciel de calcul Hana  et retranscrit les résultats sous forme de tableaux, chiffres ou encore graphiques. Mais pas seulement, le Big data permet également une représentation beaucoup plus visuelle. Il s’agit d’une représentation sur une interface tactile sur laquelle les joueurs sont représentés comme sur un jeu vidéo. Cela permet au sélectionneur d’interagir en direct avec le système mais également de faire des simulations.

Il s’agit là des premiers pas du Big Data dans le monde du football, mais aux vues des résultats, il se pourrait que ce ne soient pas les derniers. On peut également imaginer que ce type de système puisse évoluer. Les capteurs sur les joueurs pourraient être capable de collecter les données en direct et ainsi évaluer l’état de fatigue afin que l’entraineur puisse procéder à des changements. Ce type de système devrait intéresser d’autres équipes mais également des médias ou des agents de joueurs afin de fournir un ensemble de données plus complètes et plus précises.

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