Une étude scientifique a été menée à l’Université Northwestern pour mettre au point un ovaire artificiel. Créé à partir d’une technologie d’imprimante 3D, l’ovaire a donné naissance à des bébés souris.
L’école de médecine Feinberg du Nord-Ouest et l’école d’ingénierie McCormick se sont réunies pour le projet en utilisant une technologie d’impression 3D et des tissus d’ovaire. Après manipulation, plusieurs structures se sont formées et ont été ensuite placé comme ovaires à l’intérieur d’une souris d’expérimentation. Les scientifiques ont alors pu conclure que ces nouveaux ovaires ont contribué à stimuler la production d’hormones et à augmenter la fertilité chez les souris.

L’imprimante 3D pour aider à guérir les dommages du cancer
Alors que l’étude présenté Mardi 17 Mai se concentre sur la souris, son but final est de s’adresser aux femmes qui ont survécu au cancer étant enfant. La chimiothérapie peut engendrer parfois des dommages aux ovaires, entraînant la stérilité. Grâce aux résultats de cette étude scientifique, les spécialistes peuvent prélever des cellules d’ovaire sain sur les jeunes filles en passe de suivre la chimio. Après la cure, les scientifiques utiliseront alors une imprimante 3D pour créer de nouveaux ovaires sur les jeunes femmes, prêtes à avoir des enfants.
Cela pourrait également aider les femmes qui pourraient souffrir d’une faible réserve ovarienne ou des femmes plus âgées qui peuvent avoir plus de temps à tomber enceinte, selon l’un des auteurs principaux de l’étude, Teresa K. Woodruff. » L’échafaudage serait utile dans ces cas une fois que nous aurons des ovocytes femelles dérivés d’iPS et des cellules somatiques produisant des hormones (granulosa et theca) et nous sommes en mesure de développer un follicule complet in vitro iPS « , a déclaré Woodruff lors d’un communiqué de presse. En traduction, cela signifie que les scientifiques devront fabriquer un œuf en utilisant les cellules souches de la femme, puis assurer la production d’hormones sexuelles, puis insérer dans un tissu ovarien fonctionnel pour stimuler le cycle.
Une communauté scientifique optimiste
La démarche, qui semble compliquée à mettre en place, est pour beaucoup de l’ordre de la science – fiction. Toutefois, de nombreuses études scientifiques sérieuses se penchent sur la reproduction artificielle et réfléchissent aux solutions qu’une telle méthode pourraient apporter.
Par exemple, OvaScience, une société de biotechnologie cotée en bourse, promet qu’elle peut transformer l’horloge biologique. Ainsi, les femmes plus âgées désireuses d’avoir des enfants auront cette possibilité, en créant des œufs biologiquement identiques. L’entreprise a déclaré avoir déjà réussi l’exploit pour plusieurs femmes au Canada et au Japon. Jusqu’à présent, l’université de Northwestern a stocké 375 tissus d’ovaires chez des femmes d’un mois à l’âge de 39 ans dans 98 centres participants. La démarche permettra d’aider ces femmes à se reproduire ultérieurement, grâce à l’imprimante 3D.
Combinées, ces méthodes donnent beaucoup de promesses aux femmes. Pour un certain nombre de raisons, elles n’ont pas eu la possibilité d’avoir des enfants quand elles le voulaient ou ont changé d’avis d’avoir une famille quand il était trop tard.