Depuis quelques mois un nouveau réseau social a vu le jour au sein des universités Américaines, il s’agit de Erodr. Le concept de base va fortement se rapprocher de ce que peut être Facebook, mais dans le détail ce nouveau réseau social va proposer un fonctionnement à l’opposé du réseau social de Mark Zuckerberg.
Nouveau venu sur les campus américains, Erodr est une tentative fascinante car ses choix d’interface témoignent de l’Internet tel qu’il est aujourd’hui, de l’Internet tels que les jeunes le souhaitent sans doute. Si Erodr ressemble furieusement à Facebook, tous ces choix d’interface sont résolument anti-Facebook.
Dans un premier temps, ce nouveau réseau social n’est disponible que sur mobile et pas sur ordinateur, cela en réponse à l’augmentation de la fréquentation des réseaux sociaux sur mobile. De nombreux utilisateurs Facebook ont toujours voulu la mise en place d’un bouton « dislike » qui n’a jamais été mis en place, ce bouton est disponible sur Erodr.
Le partage de la localisation rapproche aussi l’appli de Grindr et Tinder. Car l’objectif d’erodr est de favoriser la rencontre physique entre «roadies», comme on appelle les membres du réseau.
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Mais surtout, tous les statuts postés sur Erodr disparaissent au bout d’un temps donné, le plus souvent 24h. D’où le nom de l’appli Erodr: les messages s’érodent. C’est très intéressant ce principe d’un réseau social évanescent, qui disparaît avec le temps, la logique de Snapchat appliquée à un réseau social.
Selon le fondateur, «Facebook ne sera pas remplacé par erodr dans la mesure où Facebook sera toujours nécessaire pour être relié à votre passé. Mais erodr est conçu pour vous relier au présent, et aux gens qui sont dans le même territoire que vous».
